Our Blog

Un projet de plantation doublé par le lapin de garenne

Bonjour Grégory,
je prends connaissance à l’instant de votre mail et je vous livre avec la spontanéité qui me caractérise mes réflexions.

Je ne m’engagerai pas sur le sujet polémique et contestable des “choses importantes à faire”. Car vous savez évidemment que l’environnement culturel qui idéologise les grandes fortunes n’est jamais orienté vers la connaissance de choses inutiles et donc chronophages : la culture potagère, le fonctionnement ontogénique du végétal, la curiosité intellectuelle du monde vivant….en clair des domaines qui concentrent l’intelligence sur des sujets biophilles. Voilà une partie des choses “mineures” qui sont réservées au champ épistémologique des “jardiniers qui lisent Épicure et Lucrèce”.

Concernant notre projet, je confirme, en effet, ma déception marquée par une incompréhension et une frustration.
Le dossier dont le contenu aborde sommairement un protocole complexe contient deux erreurs volontaires – Il semble évident que le “bureau de gestion” a la vue basse.

Ensuite, concernant la méthodologie, présenter dans le dossier un coût à “la fosse de plantation” est une méthode recommandée et imposée par les collectivités dans le cadre des appels d’offre institutionnels.

Enfin, le silence et l’absence de questions du bureau de gestion sur la procédure (compréhension du sol, choix et garantie des végétaux, protocole de plantation, taille et entretien) témoigne d’une démarche volontaire d’évitement qui serait susceptible de me renseigner sur leur domaine de compétence.
J’aurai souhaité un entretien avec le “gestionnaire” pour valider des éléments, communiquer sur des procédés, aborder des détails, fabriquer une conversation réflexive, confronter des positions contrapuntiques. Après ces exercices où peuvent s’exprimer les compétences, le choix se détermine. C’est regrettable car l’oral est un exercice fluide qui facilite la démonstration claire d’une argumentation construite.
Il est étrange que le bureau de gestion ne formule aucune remarque !!! – Ce sont des “anomalies” que j’aie mentionnées dans mon mail précédent. Ah mais j’oubliais une donnée primordiale :  une fois de plus, je vous fait observer que nous sommes dans une région où la singularité intellectuelle, la connaissance approfondie, la posture personnelle qui tourne le dos à la nuisance des réseaux, l’acquisition de compétences validées par des connaissances diplômantes ne représentent pas des valeurs susceptibles d’être remarquées.

Je constate, une fois de plus, que les valeurs de ‘l’université” (sens étymologique) sont étouffées par d’autres valeurs.

Avec mes salutations cordiales,

Pierre Lacarrère

Lettre adressée à Mr le Maire de Chateauneuf (06740)

« Les arbres sont des êtres vivants
Ils sont nos protecteurs » (Francis Hallé)

7 avril 2015

Copie d’une lettre adressée à la mairie – sans réponse Monsieur Le Maire,
Sauf erreur de ma part, vous n’avez pas répondu à mon courriel daté du 14 février – (Je suis passé en mairie pour déposer un dossier …. sans réponse)
Je vous invite à prendre connaissance du document ci-joint qui met en évidence une situation suffisamment répétitive pour être soulignée.
Je circulais hier matin dans les collines de la commune de Chateauneuf et du Rouret pour honorer deux rendez-vous – J’étais un peu remonté comme un ressort d’horloger face au spectacle désolant imposé par les interventions sacrificielles innombrables qui ont été effectuées sur les arbres des collines environnantes.
J’ai arrêté ma voiture et j’ai sonné au portail pour entamer une discussion avec le voisin du propriétaire des arbres (étrange figure de style : propriétaire d’un arbre !!! ) (Article 670 à 673 du Code Civil)
Le voisin ne savait pas qui était intervenu, mais le résultat témoigne d’une éclatante et incontestable incompétence.
Que pouvons-nous faire ? Cette intervention représente une insulte à notre connaissance et un désespoir pour les arbres. C’est également l’illustration d’une insolente ignorance de leurs exécutants. C’est une entreprise locale qui se présente comme des “spécialistes des arbres”. C’est une honte et surtout un mensonge. C’est typique de notre région : la laideur se dispute à l’incompétence ….

Continue Reading..